L’Obésité androïde et gynoïde

Il existe différents types d’obésités

On distingue deux types d’obésités en fonction de la répartition de la graisse dans le corps. Un excès de graisse au niveau de l’abdomen peut correspondre à une obésité androïde, la graisse se loge plutôt de manière intraviscérale. Un excès de graisse au niveau des hanches, cuisses ou dans la périphérie correspond plutôt à une obésité dite gynoïde, périphérique, ou sous-cutané.

Le type d’obésité est notamment régulé par les hormones, avec une prévalence de l’obésité androïde chez les hommes et de l’obésité gynoïde chez les femmes. En effet, les hormones féminines et en particulier les œstrogènes, entrainent un stockage de la graisse en forme de « poire » avec une localisation sous-cutanée, tandis que les hommes auront une forme dite de « pomme ».¹

Les conséquences sur la santé

Bien que les deux types d’obésité entrainent des conséquences, comme de la fatigue, de l’essoufflement, des problèmes de douleurs articulaires et une inflammation systémique, l’obésité androïde est cependant plus grave que l’obésité gynoïde.

Les conséquences immédiates de l'obésité androïde sont ce qu'il est convenu d'appeler le syndrome polymétabolique regroupant résistance à l'insuline, l’hypertension artérielle, la dyslipidémie, une anomalie de la fibrinolyse, l’augmentation des protéines de l'inflammation, la microalbuminurie et bien d'autres. La résistance à l'insuline favorise l'apparition du diabète de type 2 chez les sujets génétiquement prédisposés. Les autres composantes du syndrome polymétabolique sont des facteurs de risque traditionnels ou plus récemment identifiés de l'athérothrombose, en particulier coronaire.¹

^{OFS – Enquête suisse sur la santé (ESS), (2018)}