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Une méta-analyse, soit une étude approfondie de la littérature, réalisée par l’équipe de Schreurs a permis de mettre en évidence un lien entre le microbiote intestinal, la ménopause et l’obésité avec une modification de l’équilibre du corps pouvant conduire à des problèmes de santé importants pour les femmes après la ménopause.
Plusieurs études tendent à montrer que la ménopause et l’obésité ont un impact sur le microbiote intestinal. En effet, dans ces études on peut voir une diminution de la diversité totale des bactéries contenues dans notre microbiote intestinal après la ménopause. De plus, dans le cas de l’obésité, il existe un lien avec la distribution de graisse, avec notamment une diminution plus importante de la diversité dans le cas de graisse gynoïde soit le dépôt classique de graisse chez la femme "en forme de poire".
Le rapport entre les bactéries Firmicutes et les bactéries Bacteroides est aussi changé après la ménopause, avec en général une augmentation des bactéries Firmicutes et une diminution des bactéries Bactéroides. Le ratio entre ces deux familles de bactéries est cependant primordial pour l’homéostasie, soit l’équilibre de notre microbiote intestinal. On appelle un déséquilibre du microbiote intestinal une dysbiose, et ce déséquilibre peut entrainer une inflammation chronique dans le corps.
Dans le cas de l’obésité, là encore, une différence est visible en fonction du sexe et donc en fonction des zones du dépôt des graisses, avec en plus un lien avec l’inflammation chronique engendré par l’obésité.
Il existe aussi un lien entre le métabolisme des œstrogène et le microbiote intestinal. Chez les femmes ménopausées, il existe une altération de l’équilibre au niveau des œstrogènes. On voit une augmentation des œstrogènes déconjugués avec un niveau plus haut de parents d’œstrogène. Ces œstrogènes déconjugués peuvent ensuite repasser dans la circulation sanguine et rompt donc l’homéostasie générale du corps, pouvant entrainer des problèmes de santé importants comme des cancers.
Certaines bactéries, et notamment la famille des Firmicutes, peuvent déconjugués les parents d’œstrogène et donc augmenter le taux circulant dans le sang. Enfin, des œstrogènes peuvent être produits dans les tissus adipeux et donc accentuer encore cet effet.
En conclusion, cette méta-analyse semble montrer qu’un lien fort existe entre la ménopause, le microbiote intestinal et l’obésité, impactant ainsi l’homéostasie générale du corps. Quand cet équilibre est perturbé, une inflammation chronique peut prendre place et causer des problèmes de santé importants comme des cancers.
1) Schreurs M. P. H. et al., (2021).
M. D'Agostino, 07.06.2023
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